lundi 29 octobre 2012

Quelle histoire !



L'iconographie de la boxe qui nous a servi à décrire les différentes passes entre nous et la Ville ces dernières années seraient à nouveau d'actualité ces temps-ci.

Les évènements d'aujourd'hui en sont restés à des démonstrations de jeu de jambes. Un pas à gauche, deux pas à droite, un pas en avant, deux pas en arrière.

Ce matin, à 8h30, la camionnette d'une entreprise s'est garée devant la maison, avec pour mission de la murer.
Crochet du gauche.

Nous avons préféré ne pas mettre en branle la chaîne téléphonique, habitués aux couacs de la part de notre adversaire : peut-être s'agissait-il d'une étape que nous pouvions dépasser par nous-mêmes.
Garde bien fermée.

Les commanditaires de cette opération ont dû avoir un moment de distraction, puisque les employés envoyés ont dû poireauter deux heures devant chez nous dans le froid, avant de repartir. Ces employés disent qu'ils ont consigne de revenir demain.
Sauvés par le gong ?
Mais cela ne nous garanti absolument pas que l'expulsion ne peut pas avoir lieu cette après-midi.

Que se passe-t-il dans les couloirs de la Mairie?
Y'a-t-il un pilote dans l'avion ?
Qui est le vrai arbitre du match ?

Encore une fois, nos exigences sont claires :

  • nous passerons l'hiver ici, on crèvera de froid une autre fois.
  • l'association Papier Gâchette ne sera pas expulsée avant son relogement, son matériel ne sera pas mis en danger par un assaut guerrier, ni abandonné dans un hangar vide.
Nous sommes dans les cordes, mais nous n'y sommes pas seuls.
Merci de votre soutien.
On reste en contact.

4 commentaires:

  1. Attention! Si les ouvriers ont comme consigne de revenir demain, c'est que l'expulsion aura lieu juste avant!

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  2. Hé oui, tu avais raison, ils sont bien venus le 30 au matin. Nous nous y étions préparés, mais il subsistait toujours un doute, une crainte du petit raté qui fait que les gens se mobilisent, affluent à 6h, n'en peuvent plus à 9h, et que les flics n'arrivent qu'à 11h. Cette crainte nous a fait perdre du temps, mais on ne pouvait pas en être sûrs. Surtout que la veille il y avait déjà eu une fausse alerte. Et les SMS envoyés par groupe de contacts mettent beaucoup de temps à arriver: certains l'ont reçu 2 heures après.

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  3. je crois savoir qu'il n a jamais été question pour vous de crever de froid. tous ceux qui vous ont proposé de vous héberger risqueraient de se vexer !!

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  4. C'est vrai, merci à eux. On ne mourra pas, je l'espère, mais personnellement je pense quand même que mon hiver sera plus rude sans maison qu'avec.

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